« La
Cantatrice Chauve » de Ionesco.
Création le 3 avril 2004.
Six personnages qui se parlent mais qui n’ont rien à
se dire ; une anti-pièce qui nous plonge au cœur du Théâtre
de l’Absurde. Ainsi parle la pièce, ne parlant de rien,
elle se renvoie à elle-même, elle ne parle tellement
de rien qu’elle en signifie quelque chose. Une mise en scène
se basant sur le visuel en supprimant tous les éléments
qui pourrait raccrocher le spectateur à la réalité.
La banalité du quotidien, tellement absurde dans cette pièce,
qu’à la fin, les protagonistes en deviennent des marionnettes
(« Barbie » cf. photo). Déshumanisation du langage
? de l’existence ? Une pièce qui laisse un fort impact
sur le spectateur par son originalité et sa modernité.
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